« Secrets de Pays » est un magazine semestriel (le premier numéro est paru en janvier 2013), dont les sujets abordés couvrent le territoire de la Communauté de communes Bastides Dordogne-Périgord.
Numéro 24
Alors qu’elle est vitale, indispensable à la vie, l’eau est devenue une ressource rare dont la demande ne cesse d’augmenter en raison de la croissance démographique et de l’évolution de nos modes de vie consuméristes, influencés par les lobbies industriels ; sans compter le dérèglement climatique qui entraîne l’aggravation des périodes de sécheresse et d’inondations. Oui, l’eau constitue d’ores et déjà un enjeu de taille, et elle le sera plus encore au cours des prochaines décennies… « C’est quand le puits est à sec que l’on connaît la valeur de l’eau ! » disent nos voisins britanniques.
Quel usage les anciens faisaient-ils de l’eau et que leur doit-on ? Les lavandières rêvaient-elles de machines à laver ? Qu’est-ce que notre confort et notre santé doivent à l’invention de la douche ? Comment l’eau courante est-elle apparue, facilitant le quotidien ? Nous n’en avons même pas idée ! Il nous suffit de tourner un robinet ou de presser un bouton pour voir couler le précieux liquide, froid, tiède ou chaud…
« En buvant l’eau du puits, n’oubliez pas ceux qui l’ont creusé » (proverbe chinois).
Numéro 23
« Alors que je suis athée et même anticlérical, d’où vient que j’apprécie autant visiter les églises » s’interroge le journaliste Samuel Lacroix dans « Philosophie magazine ». « Comment expliquer que je puisse autant m’émouvoir devant des œuvres pieuses, jusqu’à regretter mon ignorance en matière de culture religieuse ? » Tel est le paradoxe ! On peut ne pas croire en Dieu et en même temps s’intéresser à l’histoire, et trouver belles l’architecture, la peinture et la musique religieuses…
En France, le patrimoine religieux – le plus important d’Europe après l’Italie – appartient principalement aux communes. Cette spécificité est un héritage de la Révolution française et de la loi de séparation des Églises et de l’État.
Avec ses 503 communes réparties sur plus de 9 000 km2, le département de la Dordogne possède un important patrimoine religieux composé de cloîtres, abbayes, églises, chapelles et même cathédrales. Ce large éventail d’édifices religieux reflète tous les styles architecturaux, souvent classés monuments historiques et parfois même inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, comme l’abbaye de Cadouin.
Dans ce numéro de « Secrets de Pays », nous vous invitons à une découverte de certains de ces lieux, pas forcément parmi les plus connus, qui révèlent le talent des bâtisseurs, des sculpteurs, des peintres et des fresquistes, mais aussi de divers symboles dont le sens s’est perdu.
Numéro 22
« Et puis écoutez les poètes et le vent. C’est ceux qui racontent le mieux : les vignes, les champs, les prés qui se glissent entre les forêts avec des reflets de lézard vert, des couleurs de terre d’ici, des frissons de trèfle incarnat ou des ors de blé mur. Ils racontent ce pays qui console.
Pays où l’obscurité des grottes chuchote l’histoire de la Terre et des Hommes. Pays où même les arbres sont bavards. Où les chemins vont le nez au vent voir ici ou là ce qui se passe et reviennent vous le raconter. Où chaque caillou qui roule sous vos pieds papote une légende. Où les rivières ont toujours quelque chose à dire même dans le brouillard de l’hiver quand elles font semblant de se cacher.
Ici, la nature ose ce à quoi l’on ne pense pas. Elle s’amuse, dans une profusion de couleurs et de formes, à ne ressembler à rien de ce que l’on connaît. La rivière fend la vallée pour séparer les profondes forêts de Liorac des plateaux arasés du pays des bastides, l’horizon devient un écho visuel de collines et de tertres, de buttes et de crêtes, comme si la terre rebondissait à l’infini pour mieux caresser le ciel. »
Qui mieux qu’un poète pour présenter ce Périgord du Pays des Bastides, insolite. Ces quelques lignes, empruntées à Pierre Gonthier, sont tirées de l’ouvrage co-écrit avec Bernard Giraudel : « En Périgord, le plus proche des pays lointains » (La Lauze, 2012).
Numéro 21
Voilà qui a de quoi faire sourire, et pourtant, l’information est vérifiée : les Français passent plus de temps à table que dans les autres pays (2h11 mn par jour contre 1h18 au Royaume-Uni et 1h01 aux États-Unis). Et c’est aussi en France où l’on parle autant de cuisine durant un repas !
La nourriture occupe donc une place prépondérante dans la vie des Français : on continue à prendre ses repas à table, et en famille (88 %) ; 93 % des Français interrogés dans un sondage récent reconnaissent que la nourriture a une place importante dans leur vie ; 40 % vont même jusqu’à parler de place « très importante ».
Et le Périgord dans tout ça ?… En 1929, le livre de La Mazille, une Périgourdine devenue Parisienne, fait connaître cette cuisine avec son ouvrage : La Bonne Cuisine du Périgord, toujours réédité.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Selon la Sofres, la gastronomie périgourdine offre « une diversité de produits et de mets représentatifs du “bien manger” français », et 44 % des Français désignent le Périgord comme la région où l’on mange le mieux.
Pour pouvoir apprécier l’exceptionnel gastronomie périgourdine, il faut commencer par comprendre d’où elle vient ! Une histoire humaine séculaire, à découvrir dans les pages de Secrets de Pays…
Numéro 20
À la genèse de tous les parcs et jardins était le Jardin d’Éden, endroit merveilleux, paradis originel mentionné dans la Bible. Il subsiste aujourd’hui encore des réminiscences de ce « jardin extraordinaire » dans les parcs et jardins de notre beau Pays des Bastides.
Qu’ils soient publics ou privés, ils sont synonymes de havres de paix. Ces espaces de nature sont un ravissement pour les yeux et enchantent le quotidien.
La France possède quelque treize millions de jardins, sans compter les sept millions de balcons et terrasses. Avec le récent confinement lié à la crise sanitaire, les jardins ont retrouvé leur vocation potagère. Les confinements successifs ont laissé aux Français plus de temps pour s’en occuper et leur ont donné l’envie de produire eux-mêmes une partie de leur nourriture, saine et naturelle.
Laissez-vous emporter au fil des pages de ce numéro anniversaire… avant d’aller retrouver les allées ombragées et fleuries de nos parcs et jardins alentour.
Numéro 19
André Leroi-Gourhan prétend qu’au Moustérien déjà, l’homme de Néandertal pratiquait la collection… Plus près de nous, à la Renaissance, les cabinets de curiosités témoignaient d’un certain goût pour l’hétéroclisme et l’inédit.
Tout ou presque peut faire collection et certains objets plus que d’autres se prêtent même à plusieurs types de collections. Juste un exemple : parmi les collectionneurs de Champagne, certains vont s’intéresser au vin lui-même, d’autres aux capsules et muselets (les placomusophiles), d’autres encore aux étiquettes (les œnographiles) ou bien aux bouchons (les tappabotuphiles), d’autres enfin aux bouteilles en verre (les butticulistes).
Il y a loin entre le collectionneur du dimanche et le syllogomane qui accumule de manière compulsive des objets, souvent inutiles et de peu de valeur, au point d’en être envahi. Cependant, tout collectionneur n’est-il pas un peu monomaniaque ?…
Nous souhaitons qu’il y ait parmi vous de nombreux collectionneurs du magazine Secrets de Pays ! Et pour info, nous préparons l’anniversaire de nos dix ans ! Le dossier du numéro 20 sera consacré aux Parcs & Jardins.
Numéro 18
« Nulle part, mieux qu’en Périgord, ne s’applique l’adage : Nulle terre sans seigneur ! » écrivait Jean Secret dans Le Périgord, châteaux, manoirs et gentilhommières (Tallandier, Paris, 1966).
Surnommée « Le pays des mille et un châteaux », la Dordogne occupe la première marche du podium des départements possédant le plus grand nombre de monuments historiques classés. Le département compterait plus de 10 % des quelque 10 000 châteaux construits en France.
Il faut remonter au Moyen Âge, période au cours de laquelle la Dordogne fut une zone de conflits entre la France et l’Angleterre, pour comprendre pourquoi le pays s’est alors couvert de tant de châteaux fortifiés.
Dans le dossier thématique de ce numéro de Secrets de Pays, le comité de rédaction s’est intéressé à quelques castels et belles demeures ; « castel » : du latin castellum, devenu castel en occitan, signifiant petit château, manoir, gentilhommière.
Fidèle à sa vocation affichée de révélateur de secrets, votre magazine vous fera découvrir ou redécouvrir de belles demeures, exceptionnelles, parfois connues, souvent méconnues, et quantités d’autres sujets…
Numéro 17
En ces temps de crise sanitaire et de confinement subi, l’envie de voyager n’a jamais été aussi forte. Et qui dit « voyage », dit naturellement « transport ». Poussé par son insatiable curiosité, la soif de découvrir des horizons inexplorés, la nécessité impérieuse de trouver de nouveaux espaces, l’humain a toujours été mobile et inventif quand il s’est agi de trouver des moyens de transport toujours plus rapides : routiers, ferroviaires, fluviaux, maritimes ou aériens.
Cependant, cette évolution des transports a impacté lourdement nos paysages et nos territoires. Les réseaux de communication se sont densifiés au point de menacer la biodiversité. D’âpres combats sont menés pour ou contre la traversée de tel ou tel village de notre belle vallée de la Dordogne !
Aujourd’hui, on parle d’empreinte carbone, on comptabilise les émissions de gaz à effet de serre, incitant les plus sages et les plus visionnaires d’entre nous à défendre le « transport durable », respectueux de l’environnement. Cette prise de conscience explique le succès des initiatives en faveur du développement des voies vertes, telle celle reliant Bergerac à Mauzac, empruntant d’anciens chemins de halages et de bord de rivière.
Alors bon vent ! ou bonne route !… Prenez bien soin de vous.
Numéro 16
Et si les huit semaines de confinement nous avaient ouvert de nouvelles fenêtres sur l’Art & la Culture : de visites virtuelles de musées en lectures de vrais livres à l’odeur d’encre et de papier, des pages à feuilleter et des films à revoir.
Au XIXe, Hegel énonçait l’idée d’une première classification de l’Art en cinq formes : l’architecture, la sculpture, la peinture, la musique et la littérature. Aujourd’hui, la liste s’est enrichie des arts visuels, arts de la scène, cinéma, arts médiatiques, bande dessinée et multimédia.
Depuis la Déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948, l’accès à la Culture est un droit : « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent » (article 27.1).
Quel est le rôle de l’Art dans la société ? Quelle est la place de l’artiste ? Et qu’en est-il de la Culture ?
L’Art est essentiel en ce sens qu’il fait du bien, il interroge et parfois même dérange, c’est son côté subversif… L’Art est subjectif et suscite des émotions. Le rôle de l’artiste est de questionner et de faire réfléchir. Quant à la Culture, elle permet à l’humain de s’élever au-dessus de lui-même. Elle est synonyme de connaissance et de développement spirituel. Elle est la pierre angulaire de l’édifice social. Sa mission est de partager et de transmettre des savoirs.
« Transmettre », voilà l’idée ! Donner à voir, révéler, faire connaître… en toute humilité mais avec passion. C’est exactement l’objectif que l’équipe du magazine « Secrets de Pays » s’est fixée…
Portez-vous bien !
Numéro 15
« Construire, c’est collaborer avec la terre : c’est mettre une marque humaine sur un paysage qui en sera modifié à jamais » (extrait des « Mémoires d’Hadrien », de Marguerite Yourcenar). Aujourd’hui plus qu’hier, l’homme construit sans se préoccuper de l’impact que cela aura sur le paysage. D’où la question : quel sera le paysage de demain ?
Si architecture et paysage ont toujours coexisté, le développement de l’un a toujours eu des conséquences sur l’autre. Hier, les villes étaient dessinées et pensées dans leur globalité, à l’exemple de nos bastides. Aujourd’hui, l’espace urbain se compose d’une juxtaposition d’éléments sans aucun rapport les uns avec les autres : cités pavillonnaires et grands ensembles, centres commerciaux et usines, ronds-points et panneaux aux abords des villes que la réglementation de l’affichage publicitaire a bien du mal à contenir alors que, dans le même temps, on fait la chasse aux éléments de signalétique pourtant nécessaires aux acteurs de la vie économique des plus petits de nos villages.
Avec l’esprit curieux qui est le sien, « Secrets de Pays » s’intéresse dans ce numéro au patrimoine architectural qui nous entoure, celui d’hier et d’aujourd’hui, au paysage qui lui sert d’écrin ainsi qu’à la faune qui l’habite.
Merci chers lecteurs de nous rester fidèles. Continuez à nous signaler vos coups de cœur et vos « secrets » de pays. Nous aurons toujours plaisir à les mettre en pages. Et, pour information, le dossier du prochain numéro (juin 2020) aura pour thème : « Art & Culture ». Qu’on se le dise…
Numéro 14
« Tout est bien, sortant des mains de l’Auteur des choses : tout dégénère entre les mains de l’homme […] il bouleverse tout ; il défigure tout… » lit-on dans L’Émile ou l’éducation du philosophe Jean-Jacques Rousseau, publié en 1762. On ne serait pas loin de lui donner raison tant notre environnement naturel est aujourd’hui dégradé, menacé, en danger. Le déclin massif et rapide de la biodiversité menace la survie même de l’humanité.
La première cause de l’extinction des espèces et de l’effondrement de leurs populations est due à l’intensification de l’agriculture et à l’exploitation forestière ainsi qu’à l’usage excessif de produits agrochimiques provoquant, par exemple, ce qui a été nommé Colony Collapse Disorder (Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles). Le silence des abeilles serait dramatique en raison de leur importance en tant que pollinisatrices.
Cependant, des raisons d’être optimiste existent… À seulement 16 ans, la Suédoise Greta Thunberg est devenue l’icône de toute une génération d’adolescents inquiets de l’inaction des politiques face à l’urgence climatique !
Laissons le mot de la fin à Bernard Giraudel, le sage du Vieux Logis et de La Tour des Vents, qui s’en est allé à l’âge de 93 ans : « Nous savons que la terre ne nous appartient pas. Nous sommes là pour la transmettre et nous aimons cette idée. Nous avons ici [en Périgord] toutes les facettes de l’Éden : un climat tempéré, des gens intacts, moins pollués par la société que partout ailleurs. Nous sommes un pays de contaïres. Nous aimons raconter notre pays, notre culture, notre langue, nos légendes… »
C’est exactement la mission que s’est donné le magazine Secrets de Pays.
Numéro 13
« La femme est l’avenir de l’homme » chantait Jean Ferrat sur un poème d’Aragon (Le Fou d’Elsa, 1963). Il est vrai que sans elles les hommes ne seraient rien… ce que confirme le vieil adage : « Derrière chaque grand homme se cache une femme ».
Depuis l’antiquité, enfermées dans leur rôle d’épouse et de mère, les femmes ont été considérées comme inférieures aux hommes. En dépit de préjugés toujours nombreux, la femme d’aujourd’hui a conquis des droits nouveaux. Son engagement et son investissement lui confèrent une place prépondérante dans notre société. C’est indéniable !
Bien évidemment, les 76 pages du magazine ne nous permettent pas d’évoquer toutes celles qui ont marqué le Périgord, « le Pays de l’Homme »… La sélection est forcément subjective. Si quelques-unes des femmes dont nous allons parler ont vécu dans un lointain passé, la plupart d’entre elles sont résolument ancrées dans le présent. Certaines sont connues&: Isabeau de Limeuil, Joséphine Baker… d’autres sont à découvrir : Madeleine Corabœuf, Simone Jacquemard, Carole Arnaud et Bénédicte Giniaux…
Le prochain numéro (été 2019) sera essentiellement consacré à la nature, dans ce qu’elle a de beau et d’unique, mais aussi de fragile. N’hésitez pas à nous soumettre vos textes, vos secrets de pays… et merci de continuer à nous soutenir.
Numéro 12
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » lit-on dans Terre des Hommes d’Antoine de Saint-Exupéry (1939). La sagesse de cet aphorisme nous rappelle l’importance de recenser, respecter et sauvegarder le petit patrimoine rural bâti, pour que les générations futures puissent en jouir à leur tour.
Comme partout ailleurs, ce petit patrimoine – qui n’a rien de « petit » – reflète notre histoire. Il est l’expression de transmissions parfois séculaires. Il a une dimension culturelle et sociale majeure. Il porte la trace des savoir-faire de la vie rurale, agricole ou artisanale du passé et donne, par sa présence, un sens et une authenticité à notre territoire dont il révèle l’identité. En raison de sa valeur historique ou sentimentale, même sans justification utilitaire ou économique, cette richesse rend compte de la vie des générations qui nous ont précédés.
Ces témoignages du passé méritaient bien que nous leur consacrions un numéro spécial ! Fort de ses douze numéros au fil des six dernières années, notre magazine poursuit sa mission de révélateur de secrets de Pays.
Nous remercions nos partenaires, nos fidèles soutiens, nos auteurs-découvreurs de secrets, tous ceux sans qui notre magazine ne serait pas ce qu’il est, le faire-valoir d’un territoire, celui du Pays des Bastides élargi au Grand Bergeracois. Nous vous donnons rendez-vous pour le prochain numéro qui, cette fois, sera consacré aux femmes en Pays des Bastides…
Numéro 11
C’est quand elle vient à manquer que l’on mesure à quel point l’eau est précieuse, plus que l’or ou le pétrole. Y aura-t-il demain assez d’eau pour tous sur notre planète ? Théoriquement oui, mais il est urgent de changer « radicalement » la façon de l’utiliser et de la partager, prévient l’Organisation des Nations unies dans son rapport annuel 2015 sur l’or bleu. Sinon, au rythme actuel, « le monde devra faire face à un déficit hydrique global de 40 % dès 2030 », écrivent les experts du Programme mondial des Nations unies pour l’évaluation des ressources en eau.
L’eau « source de vie », omniprésente en Pays des Bastides, constitue l’un des biens les plus précieux de notre patrimoine naturel. Dans notre dossier thématique consacré aux activités en lien avec l’eau, nous évoquons quelques-uns des aspects les plus marquants, et parfois les plus secrets, de ces « histoires au fil de l’eau » : les origines du Syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable de la région de Lalinde, la construction de la centrale hydroélectrique de Badefols sur Dordogne, l’activité papetière de la vallée de la Couze, les moulins de la vallée du Dropt, un siècle de pêche professionnelle sur la rivière Dordogne, le retour de la loutre dans le Bergeracois, et enfin l’hydronymie, qui nous permet de retrouver les racines et l’origine des noms de cours d’eau qui nous sont chers.
Notre prochain numéro, à paraître fin juin 2018, s’intéressera au petit patrimoine bâti… Vaste projet ! N’hésitez pas à nous soumettre vos « secrets de pays ».
Numéro 10
Bastides, cités médiévales, abbayes et châteaux… Le patrimoine historique du Pays des Bastides est aussi riche que varié ! Et pour « Les Amis de Secrets de Pays », c’est un pur bonheur que de présenter ce numéro marquant le 5e anniversaire de leur création et le 10e numéro de leur revue semestrielle. Ce numéro spécial de 80 pages est proposé à la vente au prix inchangé de 6 €.
Le dossier de cette nouvelle édition est entièrement consacré à quelques-unes des bastides et cités médiévales de notre beau pays. Vous y retrouverez Lalinde, première bastide anglaise en Périgord dont nous fêtons le 750e anniversaire, Monpazier, Beaumont du Périgord, Molières et Eymet… puis Issigeac, Cadouin, le château de Biron et la forteresse de Clérans.
Nous remercions tous nos partenaires et annonceurs pour leur soutien, avec une mention spéciale à l’Agence de développement du Pays des Bastides qui, depuis le début, a fait l’effort de promouvoir ce magazine… et plus particulièrement ce numéro 10 qui valorise et célèbre comme jamais le territoire que nous aimons, celui où nous vivons ! 1 500 exemplaires de cette édition vont être remis gracieusement aux hébergeurs du Pays des Bastides : hôteliers, loueurs de gîtes et chambres d’hôtes. La qualité de notre revue est aussi reconnue par les Conseils régional et départemental qui, régulièrement, nous apportent leur soutien. Qu’ils en soient également ici remerciés.
Parce que nous sommes attachés à notre territoire, nous avons pour ambition de le faire connaître, d’en perpétuer la mémoire, de le mettre en lumière et d’en préserver les traditions, encore et toujours.
Numéro 9
En février 2013, nous avions consacré le premier numéro du magazine Secrets de Pays aux friches industrielles. La thématique choisie pour ce numéro 9 concerne le patrimoine industriel, bien vivant celui-là, devenu une composante indissociable de notre environnement.
En Pays des Bastides, le passé industriel des vallées de la Couze et de la Dordogne est séculaire… Plus vivant que jamais, ce patrimoine a su traverser les crises économiques successives et s’adapter aux évolutions technologiques. Parmi les fleurons de notre industrie, citons l’usine Prat-Dumas créée en 1309, spécialisée dans la fabrication de médias filtrants à Couze et Saint-Front, fière du label que lui a décerné l’État, celui d’Entreprise du Patrimoine Vivant. Nous en reparlerons…
Par ailleurs, les deux entreprises en tête du « palmarès 2015 des cinquante premières industries de la Dordogne » sont implantées en Pays lindois ! Dans ce classement Polyrey, spécialiste du stratifié, premier exportateur du département et premier employeur privé du Bergeracois (500 salariés sur le site de Baneuil) arrive en tête, suivi de Munksjö, usine papetière de Rottersac.
C’est dire si notre territoire est riche… et varié, sans oublier les métiers d’art, mis à l’honneur ici à travers Philippe Cattiaux, remarquable luthier, Timothée Lance, talentueux photographe et Christian Borini, chef d’exception.
Nous vous souhaitons, amis lecteurs, le même plaisir à la découverte de ce nouveau numéro que nous avons eu à le préparer.
Numéro 8
Depuis toujours, qu’elle soit ronde ou carrée, intime ou spacieuse, la place est le cœur battant de nos villages. Au Moyen Âge, avec la création des bastides, la place de village prend une importance capitale. C’est le seul endroit où peut se tenir le marché, où ont lieu les échanges. Elle rassemble les villageois et rythme leur quotidien. Habilement restaurée, elle attire aujourd’hui les touristes. C’est aussi le lieu de prédilection de la fête. C’est un lieu de vie !
Les cornières communiquent avec la place par des arcades, comme à Monpazier, Beaumont du Périgord ou Eymet. Souvent, une halle couverte en occupe le centre comme à Montferrand du Périgord ou Lalinde. L’église y est maintenue à l’écart, comme à Molières. On ne mélange pas le temporel et le spirituel…
Au fil des pages de ce n° 8 de Secrets de Pays, vous retrouverez les rubriques habituelles qui évoquent nature, légendes et traditions, gastronomie et culture. Vous découvriez des lieux d’exception et partiez à la rencontre des gens exceptionnels qui les font vivre.
Dans son prochain numéro, Secrets de Pays ouvrira un dossier spécial consacré au patrimoine industriel. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre page Facebook ainsi que sur www.secretsdepays.fr
Jacky Tronel
Numéro 7
« Mémoires de guerres », c’est également le titre d’un livre en trois tomes écrit par Charles de Gaulle, entre 1954 et 1959. Notre dossier, de loin plus modeste, déborde largement du cadre de la Seconde Guerre mondiale. Même si les conflits du XXe siècle en occupent la plus grande partie, il recouvre une très large période dont les bornes chronologiques vont de l’époque médiévale à la guerre d’Algérie‚ justifiant l’usage du pluriel pour le mot « guerres ». En abordant cette thématique, le comité de rédaction souhaite proposer au lecteur un certain nombre de sujets, parfois sensibles, présentant une indéniable valeur historique ou bien relevant de la simple anecdote, en vertu du principe selon lequel la « petite histoire » est utile et nécessaire à l’éclairage de la grande. S’inscrivant dans une démarche mémorielle, ce dossier réunit des récits, des témoignages et des archives qui permettent d’élargir la perspective, du local au national, en croisant les approches littéraires et historiennes. Se souvenir de la guerre… pour aider à en sortir ! Dans son prochain numéro, estival, le dossier thématique de Secrets de Pays sera consacré aux « places de villages », cœur de la vie locale, afin de célébrer les richesses du Pays de Bergerac et du Pays des Bastides, où mémoires et patrimoine se rejoignent.Numéro 6
Consacré aux fêtes et aux traditions populaires, le numéro 6 de Secrets de Pays célèbre la richesse et ravive la mémoire du Pays des Bastides. Ce numéro d’été aux couleurs festives fait l’éloge des traditions populaires de ce territoire, riche de ses racines, ayant su préserver son authenticité et ses valeurs. Que l’on soit natif ou d’adoption, on peut toujours goûter et porter haut et fort les couleurs du Périgord en valorisant ses qualités d’accueil, d’hospitalité, sa gastronomie, caractéristiques du « bien vivre ici »… Notre pays recèle encore bien des secrets ! Nous nous réjouissons de les dévoiler au fil des pages de nos magazines, pour le plus grand plaisir des amoureux du Pays des Bastides, et d’ailleurs ! Un merci tout particulier à Francis Pralong, artiste de talent qui nous a fourni plusieurs illustrations inédites, dont celle de couverture, et à Pierre Boitrel qui a restauré avec patience un grand nombre de photos anciennes… Dans son prochain numéro, Secrets de Pays ouvrira un dossier spécial consacré aux « mémoires de guerre », toutes époques confondues.Jacky Tronel
Numéro 5
L’aventure de Secrets de Pays se poursuit avec bonheur ! Avec ce numéro 5, le magazine gagne en nombre de pages et en richesse de contenu. Nous sommes très heureux de vous présenter ces 68 pages, dont une trentaine réservée au dossier spécial consacré à l’immigration : « Périgord, Terre d’Accueil ». Il donne du Périgord l’image d’une terre d’asile, mieux encore, celle d’une terre d’accueil où Bretons, Espagnols, Indochinois, Alsaciens et Lorrains, Russes, Nomades ont laissé leur empreinte. Au fil des pages… Pierre Bellemare nous fait l’honneur de nous livrer l’une des histoires extraordinaires dont il a le secret. Michel Lecat et Hervé Dupuy nous dévoilent l’existence d’un camp soviétique à Creysse, en 1945, sujet absolument inédit qui a valeur de « scoop ». Olivier de Laveleye nous offre un portfolio très nature. L’étape gastronomique, chroniquée par Françoise Cheyrou, nouvelle présidente de l’association « Les Amis de Secrets de Pays », nous conduit jusqu’à la bastide de Monpazier et nous invite à déguster de nouvelles saveurs à l’Éléonore, restaurant gastronomique de l’Hôtel Edward 1er… Et tant d’autres sujets que nous vous laissons le soin de découvrir ! Dans son prochain numéro, Secrets de Pays ouvrira un dossier spécial consacré aux fêtes et aux traditions populaires. Vos propositions de contributions seront les bienvenues.Jacky Tronel
Numéro 4
La notion de patrimoine, dans son acception de richesses collectives, recouvre un éventail varié de domaines allant du naturel au culturel, du bâti au non bâti, de l’artisanat d’art à l’industriel, sans oublier l’humain… riche de ses traditions et de ses savoir-faire. Dans ses trois premiers numéros, Secrets de Pays s’est efforcé de mettre en valeur les différentes facettes de l’étonnante richesse du patrimoine du Pays des Bastides Dordogne-Périgord. Dans la présente édition, enrichie de huit pages supplémentaires, ce sont les savoir-faire ancestraux qui sont mis à l’honneur. La plupart d’entre eux, toujours en usage, servent de trait d’union entre l’héritage du passé et les valeurs d’aujourd’hui. Dans son prochain numéro, Secrets de Pays évoquera la question de l’émigration au siècle dernier, volontaire ou contrainte, qu’il s’agisse, pêle-mêle, des Indochinois, des Bretons, des Espagnols, des réfugiés Alsaciens et Lorrains, des Juifs et des Russes, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale… Rappelons l’existence d’un concours photo, doté de 300 € de prix, qui devrait inciter les photographes amateurs à partir en quête des savoir-faire des habitants du Pays des bastides. Ce concours est co-organisé par Françoise Cheyrou et Pierre Boitrel, à qui ce numéro doit beaucoup. Et merci de continuer à nous faire partager vos « secrets de pays » !Jacky Tronel